Peut-être es-tu indépendant(e) ou bien salarié(e) qui a décidé de lancer son projet en parallèle (side project). Mais voilà tu as la flemme, l’impression de stagner, de repousser ce qui doit être fait aujourd’hui à plus tard… Tu n’est pas seul(e) ! Selon l’Étude menée par Moodwork, un sentiment d’auto-efficacité professionnelle accroît le bien-être de 25% via une meilleure confiance en soi. Dans cet article nous allons aborder procrastination, et les stratégies pour se (re) motiver.
Les causes de la procrastination
Mon statut de saisonnier me permet d’avoir un emploi du temps plus flexible pour développer mon activité. Pourtant, je procrastine : je suis en retard dans la production de mes articles de blog et de mon contenu Pinterest, je n’ai pas encore mis en place la newsletter pour mes abonnés… .
De la même manière, si tu es salarié qui s’ennuie dans son travail, tu pourrais très bien profiter de ce bore-out pour avancer ton projet. Mais voilà, tu ne le fais pas.
Alors pourquoi cette tendance à la procrastination ? Plusieurs facteurs :
• peu de plaisir : le manque de stimulation pour une tâche qui te semble ennuyante, difficile ou déplaisante. La procrastination peut être une façon d’éviter l’inconfort.
• la peur de l’échec ou du jugement : tu peux éprouver de l’anxiété liée à l’idée de mal faire une tâche, de ne pas répondre à tes propres attentes ou à celles des autres, ce qui t’empêche de commencer.
• l’absence de clarté ou d’organisation : si tu éprouves des difficultés à gérer tes priorités, à filtrer ce qui est important de ce qui est moindre, ou encore à définir les actions à mettre en oeuvre pour un objectif trop flou, mal défini, cela peut entraîner une paralysie décisionnelle.
• de la fatigue et du stress : si ton dernière break commence à dater, tu as peut-être simplement besoin de vacances. Des niveaux élevés de stress ou de fatigue mentale peuvent rendre la procrastination encore plus attrayante, car c’est une façon de « fuir » une pression ressentie.
• L’auto-sabotage et le perfectionnisme : un brin perfectionniste ? Si tu as tendance à placer la barre trop haute, avec cette injonction de réaliser parfaitement une tâche, alors le perfectionnisme peut engendrer un cercle vicieux où la peur de ne pas être parfait t’empêche même de commencer.
Comment puis-je arrêter de procrastiner ?
Tout d’abord, c’est normal de procrastiner. Je pense que même lorsqu’on aime ce que l’on fait, on passe tous par des phases où la motivation est plus difficile à trouver.
L’action, c’est le moteur de la motivation. Attardons-nous à l’amélioration continue qu’à la perfection. Quelques techniques de gestion du temps et des priorités pour t’aider à arrêter de procrastiner :
• Fractionner les tâches : Diviser une grande tâche en petites étapes gérables pour la rendre moins intimidante et plus abordable.
• Moins mais mieux avec la règle des 20/80 : quels sont les 20% d’actions susceptibles de contribuer à 80% des résultats ?
• La règle des 5 minutes : Commencer par s’engager à travailler seulement cinq minutes sur une tâche. Cela réduit la résistance à l’initiation et peut entraîner un travail plus long.
• Mettre en place des routines et des habitudes : Créer des rituels réguliers ou des horaires fixes pour travailler afin de rendre l’action plus automatique.
• Utiliser la technique Pomodoro : Travailler par intervalles (par exemple, 25 minutes de travail suivi de 5 minutes de pause) pour maintenir la concentration tout en prévenant la fatigue.
• réorienter son attention vers une intention positive : ressentir dans son corps les bénéfices de terminer une tâche (récompense, satisfaction, réduction du stress) pour renforcer la motivation.
Se remotiver : des conseils pratiques
La meilleure façon de travailler c’est la tienne. À toi d’être à l’écoute de ton rythme et de la méthode de travail qui te correspond le mieux. Si tu suis ton énergie naturelle, tu travailleras davantage et plus sereinement que t’obliger à travailler dans la douleur. Personnellement, je préfère travailler le matin là où mes énergies sont les plus hautes et dédier mes après-midis à des activités loisirs.
Quelques pistes de réflexion pour aider à se (re)motiver :
• Trouver son « pourquoi » : Identifier des raisons profondes et personnelles pour accomplir une tâche. Le lien émotionnel à un objectif peut rendre l’action plus motivante.
• Se fixer des objectifs clairs et réalistes : Des objectifs bien définis et atteignables permettent de structurer le travail et d’éviter la procrastination par manque de direction.
• Célébrer les petites victoires : Féliciter soi-même pour chaque étape franchie permet de maintenir la motivation et de renforcer les comportements positifs.
• Gérer son environnement : Créer un environnement de travail agréable propice à la créativité, sans distractions (par exemple, éteindre les notifications, organiser l’espace) afin de mieux se concentrer et trouver le flow.
• Pratiquer l’autocompassion : Accepter que la procrastination fasse partie du processus humain et ne pas se juger trop sévèrement. Cela permet de sortir du cercle vicieux de la culpabilité et de se recentrer sur l’action.
La motivation c’est comme une vague qui vient et qui repart. C’est le muscle de l’auto-discipline qui convient de développer. C’est à dire cette capacité à avancer même quand tu n’as pas d’élan, d’envie ou d’inspiration. Si tu pratiques la course à pied ou un tout autre sport, tu comprends de quoi je parle. Cela demande un effort conscient au départ, avant de l’intégrer pleinement dans sa routine.
Alors quel sera ton prochain (petit) pas pour avancer en direction de ton objectif ? Soyons imparfaits mais bougeons-nous !
Pour aller plus loin, accède au livre de développement personnel et professionnel. Tu apprendras à comment développer plus de lâcher prise et de confiance en soi.