Comment créer du contenu inspirant pour son audience, c’est le challenge lancé par Olivier Roland du blog Blogueur Pro. Où il partage sa philosophie de créer un business au service de sa vie.
Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément — Nicolas Boileau
Mon job est de rédiger des articles-ressources qui puissent contribuer à votre mieux-être perso et pro. Parfois, on peut dire que c’est fluide. Les idées et les mots sont clairs, précis, et je me sens tout simplement dans le « flow ». Et parfois, c’est plus compliqué. C’est un challenge, comme présentement. Merci Olivier 😅. Il me faut alors réfléchir plus longuement à la thématique, à la manière d’agencer mes idées, tel un avocat qui prépare son argumentation. Ma pensée précède mon langage : j’ai une idée du message que je souhaite faire passer à mon auditoire sans pour autant avoir encore les mots adéquats. Voici mes 3 clés pour revenir à ma source créative et créer du contenu inspirant :
Clé n°1 : Ralentir et revenir au moment présent
Au moment où j’écris ces lignes, mes énergies ne sont pas des plus hautes. J’ai chopé froid, j’ai mal dormi, une chauve-souris a pénétré dans ma chambre et m’a réveillée… Et pour le coup, je ne suis pas inspirée pour écrire sur le sujet. Je procrastine, je débats : « Pourquoi je me casserai la tête à faire cet article qui ne m’inspire pas ? », « Je ne sais pas si je vais y arriver », « Je le ferai si l’inspiration vient, sinon tant pis ». J’observe alors mon expérience intérieure sans prendre part, je laisse ce qui est, être. Tout ça fait aussi partie du processus.
Dans une interview réalisée par André Roberti, Maud Ankaoua, l’autrice de «Kilomètre zéro », « Respire », ou encore « Plus jamais sans moi », partage les efforts et les doutes qui l’accompagnent encore à chaque moment d’écriture, même après trois best-sellers.
Il s’agit donc d’être pleinement présent à sa réalité du moment et de ne plus attendre que toutes les planètes soient alignées, ou que tout soit parfait pour oser se lancer. En me concentrant sur le moment présent, je fais redescendre toutes ces pensées pour un retour au calme créatif.
Clé n°2 : Se connecter à son « Pourquoi »
Saviez-vous que pour apprendre à marcher, un enfant tombe en moyenne 2000 fois de tout son poids ? Autant dire qu’il faut une motivation assez profonde pour trébucher, se relever et continuer d’avancer. Mon leitmotiv pour bloguer :
Transmettre ce que je vis, vivre ce que je souhaite transmettre.
Je partage ce qui est vrai pour moi, ce qui m’inspire, mes expériences, mes découvertes, ce qui a fonctionné pour moi… Et si cela peut contribuer pour d’autres, alors tant mieux.
Qu’est-ce qui me ferait plaisir de transmettre aujourd’hui ? Je réoriente mon attention vers le sens de mon aspiration. Dans cette dynamique d’ouverture, je laisse aller le comment en ne cherchant ni réponse, ni volonté sur les résultats. Comme en cuisine, je fais confiance au processus créatif de cuisson. Ce n’est pas en ouvrant la porte du four toutes les cinq minutes que cela fera accélérer les choses. Je retourne alors dans mon quotidien avec des activités qui me font du bien (exposition à la nature, déconnexion digitale…). C’est comme ça que l’inspiration me trouvera.
Clé n°3 : S’appuyer sur ses talents naturels
L’intention est donnée, je laisse place à l’intuition. Je m’appuie sur les informations qui me parviennent, même provenant d’univers a priori bien différents : ce que j’ai pu visionner sur YouTube, des posts que j’ai pu lire sur Instagram, diverses recherches effectuées, des souvenirs de discussions ; je recycle des contenus existants à l’aide de ma collection de notes. Bref, une synchronicité créative orchestrée pour bâtir des ponts avec la thématique souhaitée.
Ensuite vient un travail de conceptualisation et de démonstration. Je tente de montrer le tableau d’ensemble en expliquant ce que j’essaie de résoudre. En l’occurrence ici, mettre la main sur mon processus créatif et le traduire en mots. Ce qui demande de faire un pas de côté pour s’autoanalyser.
Je réalise une première argumentation avec des blocs d’idées que je polis dans un second temps, pour un enchaînement plus harmonieux. J’agrémente le tout avec des retours d’expérience pour créer des connexions avec sa propre vie.
Puis je laisse reposer « la pâte » et je reviens sur mon article-brouillon. Je procède à ce que l’on appelle dans le théâtre un « élagage », qui est le fait de se débarrasser du superflu.
Et voilà, c’est prêt. Postons.
Si je commence l’activité de blogging, je sais que la créativité est un muscle qui demande pratique, régularité et persévérance. J’ai donné le meilleur de moi-même à cet instant T. J’ai finalement abouti à la rédaction de cet article, et pour ça, c’est déjà une victoire. Alors merci, Olivier, même si j’ai pesté contre toi au démarrage !
Désacralisons le mythe. Créer du contenu inspirant pour son audience n’est pas toujours confortable. Il pousse à se dépasser, à sortir de sa zone de confort et à renouveler sans cesse sa confiance dans le processus.
Régénération, synchronisation, mouvement :
les 3 phases clés du processus de lâcher prise et de création

Pour aller plus loin, retrouvez le processus et la méthode guidée dans le livre PDF sur la confiance en soi et le lâcher prise.